Mai ’68. La révolution manquée

’68, presque cinquante ans après ’68 innove. Le terrorisme tue. Aujourd’hui encore les graffitis égratignent. Le pouvoir qui refuse de s’exercer comme pouvoir est taxé d’oppression. ’68 n’est pas lié au terrorisme. Il lui est contigu. Il a fait naître une zone d’ombre, le «brouet social» dans lequel le terrorisme a grandi. Mais le terrorisme est la tombe de ’68. Une analyse lucide et participative du sociologue qui a personnellement connu tous les principaux protagonistes. Ferrarotti, le «baron» qui a soutenu mais aussi dénoncé les soixante-huitards. Il en approuve les idées mais non les méthodes d’expression. Un Ferrarotti protagoniste d’une saison qui a changé le sort de l’Italie.

Franco Ferrarotti, doyen de la sociologie italienne, fondateur avec Nicola Abbagnano des Quaderni di Sociologia (1951) et de La Critica Sociologica (1967) qu’il dirige actuellement. Il a obtenu en 1961 la première chaire italienne de sociologie à l’Università degli Studi «La Sapienza» de Rome. Membre de la «New York Academy of Sciences»; prix de l’«Accademia Nazionale dei Lincei per la Sociologia» en 2001; nommé «Cavaliere di Gran Croce» en 2005 par le Président de la République Ciampi. Ses livres out été traduit dans plusieurs pays.

Du même auteur: Le sacré et le pouvoir face à l’avenir de l’humanité (2021), Dallo straniero la salvezza (2020), L’ impersonale tirannide tecnologica e la democrazia in pericolo (2020), Il vegliardo neonato (2019), La raison et son destin (2018), Il bosco e l’asfalto (2017), I doni dell’Amazzonia (2017), A colloquio con Franco Ferrarotti (2015), Roma Caput Mundi (2014).